Concert pour les enfants du 15 juin
Grâce à la musique magique de Léo Delibes et aux danseurs du Ballet de l’Opéra national du Capitole de Toulouse, les poupées et les automates prennent vie dans cette histoire familiale et d’amour pas commune racontée par Elodie Fondacci !
DISTRIBUTION
Élodie FONDACCI, récitante
Philippe BÉRAN, direction
Léo DELIBES, musique
Chorégraphie d'après Jean-Guillaume BART
David BELUGOU, costumes
Beate VOLLACK, direction de la danse
Danseurs et danseuses du Ballet de l’Opéra national du Capitole
Swanilda : Marlen Fuerte Castro
Franz : Philippe Solano
Coppélius : Simon Catonnet
Coppélia : Nino Gulordava
Les Automates | Paquita : Emilie Reijnen – James : Luca Dario Calcante
> Retrouvez une interview exclusive de la danseuse étoile Marlen Fuerte Castro en lien avec ce spectacle
En partenariat avec Radio Classique
IL ÉTAIT UNE FOIS...
Dans un village paisible, un horloger virtuose et un peu fou nommé Coppélius se sent très seul et aimerait beaucoup avoir un enfant. Il décide alors de fabriquer une automate qu’il nomme Coppélia et qu’il considère comme étant sa propre fille. Un jour, Franz, un jeune villageois, découvre par hasard l’existence de la magnifique automate de Coppélius et tombe sous son charme car il ne sait pas qu’il s’agit d’une marionnette ! Mais cette passion soudaine ne plait pas du tout à son autre amoureuse Swanilda. Jalouse, elle se faufile dans l’atelier du vieux Coppélius en espérant rencontrer sa rivale, surprendre Franz et lui faire entendre raison…
Coppélia est un ballet, c’est-à dire une pièce musicale avec une histoire dansée, des costumes et des décors. Comme c’est le cas pour un film, le ballet est donc un véritable travail d’équipe et fait appel à différents créateurs. Adapté d’un conte allemand intitulé Le Marchand de Sable (1817) d’Ernest Theodor Hoffmann, l’histoire de Coppélia a été imaginée par l’écrivain Charles Nuitter. Les pas de danse sont l’œuvre du chorégraphe Arthur Saint Léon et la musique a été écrite par le compositeur Léo Delibes. La première représentation de ce ballet a eu lieu il y a très longtemps, au 19e siècle, le 25 mai 1870 à l’Opéra Le Peletier à Paris, une salle de concert qui fut détruite trois ans plus tard à cause d’un terrible incendie !
LE MOT DU COMPOSITEUR
Alors on danse ? C’est ce que je vous invite à faire sur votre siège, sans faire trop de bruit, bien sûr, pour ne pas gêner les artistes, en écoutant mon grand ballet Coppélia ! Pardon, je ne me suis pas présenté. Je m’appelle Léo Delibes et je suis compositeur. Vous me connaissez peutêtre pour d’autres ballets d’ailleurs ? La Source par exemple ? C’est mon premier succès créé en 1866 avec mon collègue, le compositeur Léon Minkus, un spécialiste de ce genre musical ! Vous avez peut-être aussi déjà entendu Sylvia ou la Nymphe de Diane (1876), l’une de mes œuvres les plus célèbres. Le grand maître du ballet, Piotr Ilitch Tchaïkovski ne tarissait pas d’éloge sur Sylvia et Coppélia d’ailleurs ! Il faut dire que j’ai mis tout mon cœur dans ces œuvres, car j’ai toujours un certain goût pour l’univers des contes et des légendes. On dit parfois qu’il y a quelque chose de magique dans ma musique, par exemple dans mon plus grand tube le « Duo des fleurs » extrait de mon opéra Lakmé (1883) que l’on retrouve souvent dans des scènes de cinéma et même dans des publicités pour des compagnies aériennes, des parfums, des voitures ou encore des marques d’agenda… quelle drôle d’idée !
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