[INTERVIEW] Aïda et la Caisse des Dépôts

Chaque mois, découvrez le portrait d’un mécène de notre association qui nous présente les axes forts de son engagement avec Aïda. Découvertepartage d’expérience, et réflexion autour du mécénat culturel sont au programme de cette série de rencontres. Avec Aïda, engageons-nous pour la musique vivante !

Quel rapport entretient la Caisse des Dépôts avec la musique classique ?

Sylvie Roger : La Caisse des Dépôts, propriétaire du Théâtre des Champs Elysées depuis 1970, entretient un lien important avec la musique classique. Dans le prolongement de son soutien à la programmation du Théâtre des Champs-Elysées, la Caisse des Dépôts développe depuis maintenant plus de trente ans une politique de mécénat musical dont l’objectif est de permettre la diffusion de la musique classique et contemporaine en France.

Comment s’articule le mécénat culturel de votre structure ?

Sylvie Roger : La Caisse des Dépôts accompagne les jeunes talents, futurs acteurs du développement de la vie artistique et culturelle de tous les territoires. Faciliter l’émergence des jeunes professionnels et rendre la culture accessible aux jeunes publics sur l’ensemble du territoire sont nos deux priorités. 
Nous nous y employons dans 3 domaines : la musique classique, la danse et l’architecture /paysage.
Le programme de mécénat musical consacre son soutien aux projets qui facilitent la découverte, l’insertion professionnelle et la promotion de jeunes chanteurs et instrumentistes professionnels ainsi que des projets de pratique musicales dédié aux jeunes publics.

La Caisse des Dépôts soutient Aïda et l’Orchestre national du Capitole de Toulouse depuis de nombreuses années, pourriez-vous nous présenter les enjeux de cet engagement ?

Annabelle Viollet : Partenaire du développement local, la Banque des Territoires maintient plus que jamais son engagement pour l’accès à la culture grâce à la politique mécénat de la Caisse des Dépôts. Particulièrement engagée dans le mécénat musical et fidèle partenaire d’Aïda depuis plus de 20 ans, la Caisse des Dépôts n’a cessé de renouveler et consolider son mécénat pour votre association. Aujourd’hui encore, alors que la culture est un des secteurs les plus touchés par la crise sanitaire et économique que nous traversons, la Caisse des Dépôts a officialisé son engagement auprès d’Aïda pour 2021/2022.

Comment votre soutien à Aïda s’inscrit dans votre engagement auprès du territoire ?

Annabelle Viollet : La Banque des Territoires a pour ambition de répondre aux besoins de tous les territoires et de leurs habitants : nous intervenons aussi bien dans les zones rurales, les centre-bourgs, que les villes moyennes et les métropoles. Ce souci d’équité territoriale est en totale corrélation avec l’ambition d’Aïda qui soutient depuis plus de 30 ans le rayonnement de la musique vivante auprès du plus grand nombre et notamment auprès des publics qui ont difficilement accès aux lieux de culture, par éloignement géographique ou social.

Comment la Caisse des Dépôts valorise-t-elle son mécénat auprès d’Aïda (collaborateurs, visibilité, RSE…) ?

Annabelle Viollet : Notre soutien est valorisé en premier lieu auprès des collaborateurs de la Direction régionale Occitanie notamment au sein d’une lettre d’information interne. Par ailleurs, nous relayons régulièrement des actualités Aïda via le compte Twitter de la Banque des Territoires Occitanie (@Bdt_Occitanie). Nous communiquons également sur l’ensemble de nos actions de mécénat à l’occasion de la présentation de nos résultats annuels à l’échelle nationale comme régionale.

Quel lien personnel entretenez-vous à l’art et la musique ? Racontez-nous un événement, une œuvre, un artiste qui vous a marqué et qui vous inspire.

Sylvie Roger : L’art et plus particulièrement la musique est un élément essentiel qui accompagne mon quotidien, j’écoute tous les styles de musiques.
Je suis une inconditionnelle du Requiem de Mozart et des Noces de Figaro par exemple. Alors je garde un souvenir ému de la représentation des noces de figaro au Théâtre des Champs-Elysées sous la direction de Jérémie Rhorer avec une mise en scène de James Gray : c’était incroyable !

Annabelle Viollet : Mon rapport à la musique est vital ! La musique m’accompagne depuis mon plus jeune âge. Je suis née dans une famille où on aime chanter. Grâce à mes parents j’ai pu intégrer le conservatoire d’Angoulême dès l’âge de 5 ans : j’y ai appris le violon puis le chant lyrique et j’ai eu la chance de faire un cursus secondaire en classe CHAM.  La musique est indissociable de ma vie et elle m’a suivie bien après mes études académiques au conservatoire puisque j’ai poursuivi le chant lyrique durant mes études supérieures puis en parallèle de ma vie professionnelle. Au-delà de la musique classique, J’ai également une passion pour le jazz, le blues et le gospel. Pour moi, la musique c’est le partage : elle transcende les langues, les cultures, les origines sociales, les croyances. Elle a un pouvoir fédérateur extraordinaire ; c’est un langage universel. J’ai eu la chance de chanter au sein du chœur OTrente qui a été dirigé par Raphaël Pichon puis Marc Korovitch. Ces deux très grands chefs m’ont beaucoup appris et je garde notamment comme merveilleux souvenir notre participation au Festival de la Chaise Dieu en 2012 où nous avions eu la grande chance d’interpréter Elias de Mendelssohn avec le baryton Stéphane Degout et la soprano Sabine Devieilhe: un moment suspendu et hors du temps.

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17
novembre
2021